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(...)



Turin et le saint Suaire

Renseignements supplémentaires
auprès de l’office de tourisme de
Turin :

Turismo Torino
Piazza Castello, 161
Torino
Tel : 0039.011.53.51.81 - Fax :
0039.011.53.00.70
E- mail : info chez turismotorino.org

Un peu d’histoire !

Vous trouverez ci-dessous des extraits de
l’historique écrit par Philippe
Dalleur.

Le Suaire de Turin : Un peu
d’histoire...

Ph. Dalleur

Histoire certifiée du linceul en
bref

" En 1357, le Saint Suaire, actuellement
vénéré à Turin,
apparaît dans l’église de Lirey
(bâtie en 1353) en France, dans le fief
de Geoffroy de Charny. Une petite
pièce de plomb de 5x3 cm
conservée au Musée de Cluny
à Paris, montre une
représentation du Suaire surmontant
l’image d’une tombe appartenant à
Jeanne de Vergy et à son époux
Geoffroy de Charny, mort en 1356 : on date
cette pièce de 1356-1370.
L’évêque de Troyes à
cette époque, Henri de Poitiers, est
mécontent de la venue de cette
nouvelle relique d’origine inconnue dans son
diocèse. En 1370, toute ostension est
interdite. Le Suaire est placé au
Château de Montfort-en-Auxois jusqu’en
1389. Cette année-là, les
ostensions reprennent suite à la
permission accordée par un cardinal
légat et ensuite par le Pape
Clément VII. Les pèlerins
affluent. Mais le deuxième successeur
d’Henri de Poitiers, l’évêque
Pierre d’Arcis, écrit une protestation
au Pape dans une lettre
(l’authenticité de celle-ci est mise
en doute). En tout cas, elle n’a pas eu
l’effet escompté : le Pape maintint
l’autorisation accordée aux chanoines
de la collégiale de Lirey.

Lors de la guerre de Cent Ans, le linceul
fut mis en sécurité en 1418
chez le comte de la Roche époux de
Marguerite de Charny. Cette dernière
refusa de rendre le Suaire aux chanoines en
1443, la dispute s’envenima et conduisit
Marguerite à l’excommunication en
1457. En réalité, ayant besoin
de titres ou d’argent, elle avait
déjà cédé le
linceul à Louis 1er, duc de Savoie,
dès 1453. Cette cession se fit dans la
discrétion, puisque le commerce de
reliques était interdit. Le linceul se
retrouve à Genève.

En 1471, la relique privée de la
famille de Savoie est reconnue authentique
par le Pape Sixte IV. Jules II accorda
même des indulgences pour le culte de
la relique. On réalisa alors plusieurs
copies du Suaire. En 1502, elle sera
déposée dans la chapelle du
Château de Chambéry,
pliée dans un reliquaire en argent..

C’est là qu’elle subira en 1532, un
incendie qui brûlera en partie la
relique. Une goutte d’argent liquide la
transpercera. Les Clarisses de la ville la
répareront. On fera alors voyager la
relique un peu partout dans la région.
Ce n’est qu’en 1578 que la relique sera
définitivement installée
à Turin.

Son histoire se déroule alors sans
problème majeur jusqu’en 1898, date
à laquelle Secondo Pia, un avocat
italien passionné de photographie, va
développer la toute première
photographie du Suaire.

Le négatif par lequel il doit
passer pour obtenir une telle photographie,
impressionne grandement par son contraste
plus réaliste que le linceul original

En 1931, lors d’une ostention,
Enrié prendra des photographies plus
contrastées encore.

Le reste est de l’histoire moderne. En
1978, le STURP (Shroud of Turin Research
Project) composé d’une équipe
scientifique, analyse le Suaire à la
loupe. Leurs résultats sont
étonnants. Max Frei trouve des pollens
de plantes du Moyen Orient sur le tissu.
L’analyse anatomique montre une
précision médicale
inhabituelle. Mais on ne veut réaliser
aucune expérience destructive, donc
pas encore de datation au C14. A cette
époque en effet, l’échantillon
nécessaire pour une datation correcte
est trop grand pour être acceptable. En
1979, Gove demande et obtient la permission
de réaliser des mesures avec sa
nouvelle méthode de datation AMS au
C14 : les résultats semblent tellement
aberrants qu’ils seront rejetés. En
1980, Ugolotti et Marastoni découvrent
des inscriptions sur le Suaire.

Il faudra attendre 1988 avant de mettre
tout le monde d’accord au sujet du C14
(l’Eglise qui en devint propriétaire
en 1983, les laboratoires, les protocoles de
mesure, etc.). Le résultat des mesures
donne un âge d’environ 700 ans (de 1260
à 1390 après
Jésus-Christ). Mais les laboratoires
divergent nettement dans leurs mesures, en
particulier le laboratoire d’Oxford, et cela
uniquement pour les échantillons du
Suaire. Le niveau significatif d’accord entre
les trois résultats est de 5%, alors
que pour les trois autres échantillons
de test, le niveau significatif (montrant
l’accord des mesures entre les laboratoires)
est élevé (30%, 50% et 90% :
voir le numéro 337 de Nature,
février 1989, pp. 611-615 et notre
page de proposition d’expériences).

En 1993, a lieu à Rome un
congrès sur le Suaire de Turin :
plusieurs scientifiques s’interrogent sur les
méthodes et le protocole suivis pour
la datation au C14, et mettent en doute
certains résultats et
interprétations.

Le linceul pourrait avoir subi un
enrichissement en C14 au cours de son
histoire mouvementée. Les causes
d’enrichissement possibles vont des
échanges ioniques lors des incendies
(atmosphère très chaude riche
en carbone jeune, avec catalyse de traces
d’argent selon Kouznetsov), présence
de matières organiques
inanimées ou vivantes (le tissu a
été vénéré
par des pèlerins et a
été encensé,
manipulé par beaucoup et probablement
plus en touchant les bords que l’image,
présence de bactéries ou de
moisissures, etc.).

On possède des allusions
écrites et des représentations
du Suaire antérieures à la
datation des laboratoires (par exemple le
Codex de Pray de 1150, comme l’explique le
prof. Lejeune).

Entre 1994 et 1996, l’Institut d’optique
d’Orsay (A. Marion et A.-L. Courage) confirme
la présence d’inscriptions en grec et
latin sur le Suaire (rien en français
du 13e s.).

En avril 1997, la cathédrale de
Turin subit un incendie qui sera à
deux doigts de détruire le linceul,
sauvé par l’équipe de pompiers
de la ville. 1998 est l’année du 100e
anniversaire de la photo de Secondo Pia, et
le cardinal Saldarini la proclame
année d’ostention. Il en sera de
même lors de l’année sainte de
l’an 2000 ".

Abbé Ph. Dalleur
Docteur en Sciences appliquées
Docteur en Philosophie

D’autres sites sur le Saint Suaire :

  • http://sindone.torino.chiesacattolica.it/fr/welcome.htm
    Le site officiel du Saint Suaire....
  • http://www.shroud.com/
    Encore des infos, en anglais....




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